- Un pharaon de la quatrième dynastie ressuscité ? s’écria le chef de la police.
- Oui m’sieur ! opina Mario.
- Tu te moques de moi ?
- Non m’sieur ! Mais je veux qu’Armingo Kelson soit libéré.
- Attend…, vociféra Albert, ébahis, ce matin, tu voulais lui casser la gueule et là, tu veux le libérer ? T’as pris un coup sur la tête ou quoi ?
- Non, seulement j’ai réalisé qu’il ne pouvait pas avoir commis ce crime.
- N’importe quoi…
Soudain, la porte s’ouvrit à la volée, laissant entrer un Bob-Omb barbu. Morty.
- Alors, vous êtes vraiment policier ? dit-il.
- C’est ce que j’ai tenté de vous expliquer, soupira Mario en se prenant la tête à deux mains.
- Si vous m’aviez montré votre badge, on n’en serait pas là !
- Mais je vous l’ais montré, idiot !
- Et pourquoi ne l’ais-je pas vu ?
- PARCEQUE VOUS NE ME REGARDIEZ PAS ! hurla le détective, décidément très en colère.
- Pas la peine de crier ! riposta Morty.
Mario lui donna un coup de pied qui fit valser le Bob-Omb à trois mètres de là. L’homme s’apprêta à quitter la pièce, quand :
- Où vas-tu ? demanda son patron.
- Aux funérailles de Papi Champi…
* * *
Une dizaine de personnes étaient réunis sous la pluie autour du cercueil contenant le vieillard. Alors que Mario regardait la tombe descendre tranquillement sous terre, une femme toute de noir vêtu s’approcha de lui.
- C’est une vraie tragédie…, dit-elle.
- Peach, c’est toi ? reconnu le policier.
- Oui…, acquiesça la reine en versant une larme. C’est de ma faute… Je n’aurais pas du le renvoyer du château…
Puis, elle explosa de chagrin. Mario essaya de la réconforter en la serrant dans ses bras. Harik, qui avait accompagné sa femme, vit la scène. Jaloux, il s’approcha de l’homme et le bouscula.
- Je peux consoler MA femme tout seul ! mugit le roi.
- Toi, ta gueule, crétin, fit Mario. Si tu ne pensais pas seulement à toi, Papi Champi serait sûrement encore en vie !
- Tu es de la police, tu aurais du le protéger !
- Tu n’es qu’un lâche ! Et moi qui te croyais bon la première fois que l’on s’est vu. J’ai sauvé ton pays ! Et comment tu me remercies ? En me piquant ma princesse !
- Je ne te l’ai pas volé, c’est elle qui ne veut plus de toi !
- Retourne sur ton pois chiche volant et vas-t’en de mon royaume !
- Et tu crois qu’ils sont mieux vos champignons ? Je n’ai jamais vu pareille dégueulasserie !
Mario sauta au cou d’Harik, tandis que le curé essayait de calmer l’atmosphère. Peach pleurait de plus belle en tentant de séparer les deux hommes. Le détective se releva, satisfait, tandis que le roi gesticulait par terre, le visage en sang.
- Chéri ! gémit la reine.
- Tu te croyais beau, n’est-ce pas ? lança Mario à l’adresse du blessé. Maintenant tu ne l’es plus !
Puis, il cracha sur Harik et lui donna un coup de pied dans le ventre. Le policier quitta le cimetière la tête basse.
* * *
Il était temps pour Mario de mettre son plan à exécution. Cette nuit là, il se dirigea vers le château de Peach, arme au poing.
- Je vais le tuer cette enfant de salaud, se dit-il à lui-même.
Il pénétra dans le jardin, où le Yoshi de garde dormait. Il en profita et se rendit à une fenêtre ouverte. Il attendit que les deux Toads passent, puis se mit à courir silencieusement jusqu’à l’escalier en colimaçon qui menait au deuxième étage. En haut, un Toad munit d’une lance l’aperçut. Ce dernier essaya d’appeler du renfort, mais Mario lui sauta dessus en lui bloquant la bouche. En le reconnaissant, le Toad lui fit signe de retirer sa main. Mario obéit et le Toad lui dit :
- Monsieur Mario ? Que faites-vous ici ?
Remarquant son pistolet, le champignon comprit.
- Vous venez pour le tuer ? Le roi ?
- Oui…, murmura le détective, honteux.
- Il était temps ! Ce maudit Végésien déteste les Toads… Il nous prend pour ses esclaves. Je ne dirai rien, promis.
- Euh…, hésita Mario. D’accord.
Se relevant, le policier se faufila vers la chambre royale. La porte était verrouillée, mais il avait toujours la clé, même après s’être divorcé de Peach. Alors, il entendit du bruit provenant de cette même pièce. C’était une voix. Une voix reptilienne.
- Mettez-moi le feu les gars ! dit la voix.
Mario aurait juré avoir entendu Bowser, mais ce dernier était en prison depuis dix ans. Qui est-ce que ça pouvait bien être ? Alors, la voix de la reine se fit entendre :
- AHHHHHH ! Qui êtes-vous ?
- Votre pire cauchemar ! railla la voix en un rire sadique.
- NON ! LÂCHEZ-MOI ! cria Harik. AU SECOU…
Mario vit du sang couler sous la porte… Ensuite, l’alarme d’incendie se déclencha et des gicleurs au plafond commencèrent à noyer les couloirs. Les flammes brillaient dans le battant de la porte. Peach hurla et Mario, n’en pouvant plus, défonça la porte. Le policier prit la reine dans ses bras et aperçut Harik, gorge tranchée, couché au milieu du brasier. Mario se dépêcha de quitter le château, tandis qu’une horde de pompiers s’affairait déjà à éteindre le feu.
- Oui m’sieur ! opina Mario.
- Tu te moques de moi ?
- Non m’sieur ! Mais je veux qu’Armingo Kelson soit libéré.
- Attend…, vociféra Albert, ébahis, ce matin, tu voulais lui casser la gueule et là, tu veux le libérer ? T’as pris un coup sur la tête ou quoi ?
- Non, seulement j’ai réalisé qu’il ne pouvait pas avoir commis ce crime.
- N’importe quoi…
Soudain, la porte s’ouvrit à la volée, laissant entrer un Bob-Omb barbu. Morty.
- Alors, vous êtes vraiment policier ? dit-il.
- C’est ce que j’ai tenté de vous expliquer, soupira Mario en se prenant la tête à deux mains.
- Si vous m’aviez montré votre badge, on n’en serait pas là !
- Mais je vous l’ais montré, idiot !
- Et pourquoi ne l’ais-je pas vu ?
- PARCEQUE VOUS NE ME REGARDIEZ PAS ! hurla le détective, décidément très en colère.
- Pas la peine de crier ! riposta Morty.
Mario lui donna un coup de pied qui fit valser le Bob-Omb à trois mètres de là. L’homme s’apprêta à quitter la pièce, quand :
- Où vas-tu ? demanda son patron.
- Aux funérailles de Papi Champi…
* * *
Une dizaine de personnes étaient réunis sous la pluie autour du cercueil contenant le vieillard. Alors que Mario regardait la tombe descendre tranquillement sous terre, une femme toute de noir vêtu s’approcha de lui.
- C’est une vraie tragédie…, dit-elle.
- Peach, c’est toi ? reconnu le policier.
- Oui…, acquiesça la reine en versant une larme. C’est de ma faute… Je n’aurais pas du le renvoyer du château…
Puis, elle explosa de chagrin. Mario essaya de la réconforter en la serrant dans ses bras. Harik, qui avait accompagné sa femme, vit la scène. Jaloux, il s’approcha de l’homme et le bouscula.
- Je peux consoler MA femme tout seul ! mugit le roi.
- Toi, ta gueule, crétin, fit Mario. Si tu ne pensais pas seulement à toi, Papi Champi serait sûrement encore en vie !
- Tu es de la police, tu aurais du le protéger !
- Tu n’es qu’un lâche ! Et moi qui te croyais bon la première fois que l’on s’est vu. J’ai sauvé ton pays ! Et comment tu me remercies ? En me piquant ma princesse !
- Je ne te l’ai pas volé, c’est elle qui ne veut plus de toi !
- Retourne sur ton pois chiche volant et vas-t’en de mon royaume !
- Et tu crois qu’ils sont mieux vos champignons ? Je n’ai jamais vu pareille dégueulasserie !
Mario sauta au cou d’Harik, tandis que le curé essayait de calmer l’atmosphère. Peach pleurait de plus belle en tentant de séparer les deux hommes. Le détective se releva, satisfait, tandis que le roi gesticulait par terre, le visage en sang.
- Chéri ! gémit la reine.
- Tu te croyais beau, n’est-ce pas ? lança Mario à l’adresse du blessé. Maintenant tu ne l’es plus !
Puis, il cracha sur Harik et lui donna un coup de pied dans le ventre. Le policier quitta le cimetière la tête basse.
* * *
Il était temps pour Mario de mettre son plan à exécution. Cette nuit là, il se dirigea vers le château de Peach, arme au poing.
- Je vais le tuer cette enfant de salaud, se dit-il à lui-même.
Il pénétra dans le jardin, où le Yoshi de garde dormait. Il en profita et se rendit à une fenêtre ouverte. Il attendit que les deux Toads passent, puis se mit à courir silencieusement jusqu’à l’escalier en colimaçon qui menait au deuxième étage. En haut, un Toad munit d’une lance l’aperçut. Ce dernier essaya d’appeler du renfort, mais Mario lui sauta dessus en lui bloquant la bouche. En le reconnaissant, le Toad lui fit signe de retirer sa main. Mario obéit et le Toad lui dit :
- Monsieur Mario ? Que faites-vous ici ?
Remarquant son pistolet, le champignon comprit.
- Vous venez pour le tuer ? Le roi ?
- Oui…, murmura le détective, honteux.
- Il était temps ! Ce maudit Végésien déteste les Toads… Il nous prend pour ses esclaves. Je ne dirai rien, promis.
- Euh…, hésita Mario. D’accord.
Se relevant, le policier se faufila vers la chambre royale. La porte était verrouillée, mais il avait toujours la clé, même après s’être divorcé de Peach. Alors, il entendit du bruit provenant de cette même pièce. C’était une voix. Une voix reptilienne.
- Mettez-moi le feu les gars ! dit la voix.
Mario aurait juré avoir entendu Bowser, mais ce dernier était en prison depuis dix ans. Qui est-ce que ça pouvait bien être ? Alors, la voix de la reine se fit entendre :
- AHHHHHH ! Qui êtes-vous ?
- Votre pire cauchemar ! railla la voix en un rire sadique.
- NON ! LÂCHEZ-MOI ! cria Harik. AU SECOU…
Mario vit du sang couler sous la porte… Ensuite, l’alarme d’incendie se déclencha et des gicleurs au plafond commencèrent à noyer les couloirs. Les flammes brillaient dans le battant de la porte. Peach hurla et Mario, n’en pouvant plus, défonça la porte. Le policier prit la reine dans ses bras et aperçut Harik, gorge tranchée, couché au milieu du brasier. Mario se dépêcha de quitter le château, tandis qu’une horde de pompiers s’affairait déjà à éteindre le feu.
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