vendredi 10 août 2007

Chapitre 13 : Visite à Ilyumo

Mario, Koopek, Armingo et K. Tastroff roulaient en voiture depuis une heure. Ils se dirigeaient vers le royaume de Végésia où tout le pays était en deuil, suite à la mort du roi Harik.

- Pourquoi avez-vous insisté pour que je vienne ? gémit Karl.

- Car vous êtes en danger, Prof, expliqua Mario.

- Et pourquoi ça ?

- Votre nom comporte deux « K », continua Koopek, qui conduisait la voiture. Le tueur assassine ceux qui ont deux « K » dans leur nom. C’est simple, non ?

- D’accord, répondit le vieillard, mais il n’y a qu’un « K » dans mon nom : Karl Tastroff !

- Et le « K. » de K. Tastroff ? vociféra la tortue. Votre nom, c’est Karl K. Tastroff, non ?

- Mais non ! C’est seulement Karl Tastroff ! Le « K. », c’est pour « Karl »…

Koopek appuya sur le frein, dérapa, et failli s’écrasé dans un fossé.

- QUOI ? fit le Koopa en faisant sursauté tous les passagers.

- Quoi ? s’étonna Mario. Tu croyais qu’il s’appelait Karl K. Tastroff ?

- Ben oui…

- Alors…, commença le détective, ça veux dire que l’on protège ce crétin pour rien ?

- C’est qui le crétin ? se fâcha Tastroff.

- Je croyais que…, balbutia Koopek. Oh merde, quelle gourde !

- Allez, persifla Armingo, appuie sur le champignon, j’ai hâte d’arriver à Ilyumo.

Le groupe continua la ballade. Au bout d’un demi kilomètres, ils arrivèrent à un panneau souhaitant la bienvenue à Végésia.

- ARRÊTE-TOI ! ordonna Mario à son ami.

- Quoi ? fit-il.

Puis, Koopek vit ce que Mario avait aperçut. Il arrêta l’automobile et sortit. Un gorille gris était suspendu par le cou au panneau de bienvenue. C’était Donkey Kong.

- Bordel de merde…, ragea Mario. Ça devient vraiment grave… On croyait que le Prof serait le prochain, tandis que Donkey se balançait au bout d’une CORDE !

Le policier s’agenouilla sur la route et commença à pleurer.

- Mais que veut-il ? Si c’est moi qu’il veut, pourquoi ne pas me tuer tout simplement ? Et maintenant, c’est toi le prochain, continua t-il en regardant son coéquipier. Mais t’inquiète, je te protègerai…

- Merci, Mario…

Les deux amis se donnèrent une poigné virile, puis, sous les yeux des deux autres, ils se serrèrent dans leurs bras. Essuyant une larme, Mario rembarqua dans le véhicule, prit son talkie-walkie et appela une ambulance. Ensuite, ils repartirent vers Ilyumo, sous le regard d’un inconnu voilé d’une cape.

* * *

Ilyumo était une toute petite ville Végésienne, tellement petite qu’on aurait dit un village. Néanmoins, l’une des plus sûre prison du royaume s’y trouvait : là où Bowser était incarcéré. Le reptile était emprisonné depuis dix ans sous haute surveillance. Il avait l’une des plus grandes cellules, à cause de sa taille, mais l’une des plus piteuses, aussi. Sa peine s’élevait à vingt-cinq ans sans possibilité de liberté conditionnelle. Il n’avait même pas le droit aux visites ! Bowser ne voulait plus travailler dans le domaine de la criminalité, c’est pourquoi il voulait payer sa dette envers la société et passer les quinze années qui lui restait en prison. En dix ans, il avait réussit à gagner le respect de tous les prisonniers et même des gardiens.

Mario poussa la porte menant au commisariat.

- Puis-je parler à M. Bowser Koopa ? dit-il à la secrétaire, tout en lui présentant son badge.

- M. Koopa n’a pas le droit aux visites, répondit la petite Végésienne, désolé.

- Mais je suis policier ! Je dois lui parler, je suis l’inspecteur Mario Mario, vous ne pouvez me refuser le droit de le rencontrer !

- Je suis désolé, je ne peux pas vous laisser passer.

- Écoute, poulette, invectiva Koopek, c’est pour une enquête pas très commode, alors soit tu nous laisses passer, soit je te mets en taule pour non-coopération avec deux flics. C’est Ok ?

- Bon, attendez-moi, je vais chercher le directeur Ozvald.

Un homme avec de gros yeux globuleux, un crâne chauve et un sourire mesquin arriva.

- Que voulez-vous ?

- On veut la permission d’aller au pénitencier pour questionner un détenu, expliqua Mario.

- Lequel ?

- Bowser Koo…

- PAS QUESTION ! Ce reptile est dangereux ! Vous pourriez être un complice, qui sait ? Vous êtes peut-être corrompu…

- Moi ? Complice avec ce sale lézard ? Vous divaguez ! Savez-vous qui je suis ?

- Non, qui êtes-vous ?

- Mario Mario pour vous servir !

- Mario ? LE Mario ?

- Oui, LE Mario.

- Vous avez une carte d’identité ? Merci… Oh… C’est vraiment vous ? Eh bien, quel honneur ! J’en suis grandement enchanté.

- Moi de même, répondit le policier en serrant la main droite de son interlocuteur.

- Mademoiselle, murmura le directeur à sa secrétaire, faites-moi penser de ne jamais laver cette main.

- Oui, Monsieur.

L’homme conduit le groupe jusqu’à une porte menant derrière le poste de police. Il y avait là un grand ravin et un ascenseur. Armingo jeta un coup d’œil par-dessus la clôture qui entourait le trou et vit un énorme bâtiment tout en bas, à environ cinquante mètres du sol.

- Wah ! C’est gigantesque ! lança-t-il.

Ozvald pénétra dans l’ascenseur, suivit de Mario, Koopek, Armingo et Karl. Le directeur appuya sur une série de boutons jaunes et l’élévateur commença à descendre tranquillement. Au bout de cinq minutes, ils purent sortir et contempler les solides murs de pierre surmontés de barbelés et les tours de garde de la forteresse. En voyant leur patron arriver, les gardes ouvrirent les lourdes portes d’acier. Puis, la troupe entra dans la bâtisse, la prison d’Ilyumo.

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