dimanche 5 août 2007

Chapitre 18 : Le quatrième message

Après l’incident, Mario, Koopek, Armingo, Bowser et Alex furent ramenés au poste de police de Toad-Ville. Malheureusement, leur chef, Jean Cule, se réveilla quelques heures plus tard. Il avait prit un énorme coup et il voulait se venger de Koopek. Ainsi, le pauvre Koopa fut jetés en cellule. Il essaya d’expliquer qu’il n’avait pas ses propres mains et qu’une analyse des empreintes digitales le prouverait, mais Jean s’en moqua. Tout le monde avait remarqué les grosses mains orangées de Koopek, dont le chef, mais il refusait de lui faire passer une analyse.

- C’est ridicule ! lança le patron d’un air dédaigneux. Comment aurait-il fait pour échanger de mains ?

- Fait un test d’ADN, tu vas voir ! ragea Koopek.

- Je refuse de m’abaisser à tes petits caprices. De plus, le présumé assassin n’a jamais laissé d’empreintes et là, il en a laissé, car il avait oublié ses gants. N’est-ce pas ? Tu devrais le savoir, puisque tu es l’assassin en question !

- Tu es un monstre !

- Je sais, et j’en suis fier !

Koopek avait été mit sous haute surveillance, avant d’être envoyé au pénitencier d’Ilyumo, une semaine plus tard. Bien sûr, Mario n’avait pas le droit de le visiter… Bowser devait, lui aussi, être renvoyé à Ilyumo, mais Mario s’occupa de son dossier et il obtint la liberté conditionnelle. Comme Mario avait besoin d’un coéquipier, Armingo se proposa de devenir flic. Depuis la mort d’Albert et le départ de Koopek, le commissariat cherchait de nouveaux policiers, mais comme Armingo était un ami de Mario, Jean l’empêcha de s’inscrire, même pour bénévolat…

Une semaine s’était passée depuis le départ de Koopek. Mario et Armingo revenaient d’un dîner au restaurant « Les cratères de Jupiter », un nom stupide, selon Mario, étant donné que Jupiter n’a pas de cratères… Mario déverrouilla la porte de son appartement et entra, suivit de son ami. Ils avaient prévus travailler sur l’affaire. Alors que les deux comparses s’installaient à la table de la cuisine, Armingo remarqua de petites gravures. Mario, quant à lui, dû fermer une fenêtre qu’il était pourtant sûr d’avoir clôt.

- Viens voir ça ! souffla Armingo.

- Quoi ?

- Un autre message, gravé sur ta table.

Mario regarda la fenêtre qu’il venait de fermer.

- Qu’est-ce que ça dit ? demanda-t-il, nerveux.

- Rien.

- Hein ?

- Ben, c’est seulement une suite de noms incompréhensibles :

« Jomorex Elianor Natiflo Ezamar Sumatris Uvelane Ilexus Salurak Pedrool Arasnap Sefnoum Unalsa Nohansen Rodrim Elforia Poxite Tanaless Irendrak Link Etyma »

- En effet, ça n’a pas de sens…, répondit Mario. Euh, mais je crois reconnaître l’un de ses noms : Link.

- Oui, le célèbre héros de contes de fées, mais c’est sûrement un simple hasard.

- Je ne crois pas, il y a aussi Nohansen et ce nom est mentionné dans les légendes. Ça aurait été l´avant-dernier roi à régner sur l’ancien Royaume Champignon, Hyrule. Ensuite, ce fut Link.

- Ce ne sont que des légendes !

- Ces noms ne sont pas écrient sur ma putain de table pour rien ! Il y a une explication et je vais la trouver ! Direction la bibliothèque de Toad-Ville !

- Et c’est repartit pour un tour !

* * *

Mario et Armingo arrivèrent à la fameuse bibliothèque. Ils passèrent plusieurs rangées avant de tomber sur un épais bouquin intitulé : Hyrule. Ils feuilletèrent rapidement le livre avant de trouver une page avec tous les rois ayant gouverné Hyrule. Tous les noms qui étaient transcrit sur la table de Mario étaient là.

- Hum, ce sont les noms de vingt rois Hyliens, mais il en manque et ils ne sont pas dans l’ordre…, murmura Mario.

Armingo regarda la feuille de papier où son ami avait écrit les noms…

- Et si on prenait la première lettre de chaque mot ?

- Ça serait un indice ?

- Peut-être, ça ne coûte rien d’essayer.

Mario retranscrit les premières lettres de chaque noms, comme son compagnon lui avait dit de faire. Étonnement, ça donna une phrase.

- Ben, ça alors ! s’écria-t-il sous le regard ahuri de la bibliothécaire qui clamait le silence.

« Je ne suis pas un reptile »

- C’est pour nous mettre en vadrouille, s’enquit Armingo. On a la preuve que c’est un Koopa : les mains qu’il a donné à Koopek.

- Mais nous avions conclut qu’il avait un complice ! Et c’est ce complice qui a mené toute l’affaire, c’est lui le cerveau ! Le fameux Koopa n’est qu’un sbire ! Même si tu aurais été un psychopathe, te serais-tu coupé les mains volontairement ?

- Sûrement pas !

- Ce « Non-Reptile » est le patron et il a tranché les mains de son esclaves !

- Un peu comme dans Harry Potter !

- Hein ?

- Bah oui, dans le tome quatre, Voldemort ordonne à Queudver, son sbire, de se couper une main et il le fait !

- Euh, d’accord… Mais bon, ce message doit renfermer un double message.

- Explique.

- Le premier message consiste à « Je ne suis pas un reptile » et le second concerne, étrangement, l’ancienne contrée d’Hyrule, car sinon il aurait choisi d’autres mots pour nous dire qu’il n’est pas un lézard.

- Silence, j’ai dit ! vociféra la bibliothécaire.

- Je suis flic, je fais ce que je veux !

- T’es flic ? Prouve-le ! lança une voix aux côtés de Mario.

- Oh non, pas lui ! maudit-il en voyant Morty le Bob-Omb.

- Allez, bailla Armingo, on retourne se coucher et on attend le prochain message, s’il y en a un…

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