mercredi 29 août 2007

Chapitre 5 : Course sur la plage

Mario regardait le château. Bien que l’incendie soit éteint, de minces colonnes de fumées grises s’échappaient des fenêtres. Peach était allongée dans une civière, un masque à oxygène sur la bouche. Un Koopa avec un casque de pompier s’approcha du détective.

- On a trouvé le corps du roi. Il est calciné, mais je crois que ça n’empêchera pas une autopsie.

- Merci…, dit-il.

Une voiture s’arrêta devant Mario et Albert en sortit. Suivi de Koopek et Morty.

- Ah, pas lui ! se plaignit-il en voyant le Bob-Omb.

- Il a insisté pour venir…, répondit la tortue en levant les yeux au ciel.

- C’est vous qui avez mit le feu ? interrogea Morty à l’adresse de Mario.

- Non, ce n’est pas moi…

- Prouvez-le.

- Vous allez la fermer, oui ?

- Vous auriez pu sauver le roi au moins.

- Il était déjà mort à mon arrivé !

- Prouvez-le.

Mario lui donna un coup de pied. Alors que les policiers, ainsi que Morty, montaient dans l’automobile, Mario vit quelqu’un sur le toit du château. L’énorme silhouette encapuchonné sauta du toit et atterri derrière le palais. L’homme sortit précipitamment de la voiture et se mit à courir vers le bâtiment.

- Mario, cria Albert DiPianto, mais où vas-tu ?

Une fois derrière le château, le détective vit un tuyau sorti du sol. Il y entra et continua sa course dans le noir totale.

Ce n’est qu’une heure plus tard que Mario vit la lumière au bout du tunnel.

- Il était temps…, se dit-il en se frottant le front.

Autour de lui, une multitude de Piantas s’occupaient au commerce de fruits.

- Merde, je suis sur l’Île Delfino ! s’exclama le policier, éberlué.

Aveuglé par le soleil, il se dirigea vers la place Delfino. À côté de la statue, deux hommes discutaient, l’un étant celui aperçut sur le toit précédemment. Il parlait avec Pianteone qui avait été libéré de prison.

- Tu as le paquet ? demanda ce dernier, nerveux.

- Oui, assura l’autre de sa voix reptilienne.

Alors que les deux s’échangeaient un colis, Mario décida de passer à l’action. Déterminé à savoir qui se cachait derrière cette cape, il couru vers eux. Alarmé, le criminel s’enfuit en direction du port, laissant Pianteone derrière lui. Les deux coureurs passèrent plusieurs ruelles avant de monter vers les collines Bianco. Le bandit était très lent, alors Mario en déduit que c’était un Koopa, expliquant ainsi sa voix de reptile. D’ailleurs, la seule tortue rapide qu’il connaissait était Koopa Rapido.

Après avoir gravi plusieurs collines arpentées de chemins sinueux en gravier, les deux hommes débouchèrent sur un belvédère situé au dessus du port Ricco. Le Koopa fit une manœuvre suicidaire en se jetant au bas de la montagne, tandis que Mario préféra prendre les escaliers. Après quelques minutes de descente, le détective retrouva le mécréant se dirigeant vers les cargos. Puis, l’énorme Koopa disparu derrière un bateau. Mario essaya de le rattraper et monta sur un paquebot. Il vit le bandit entrer dans la cale, alors il le suivit. Une immense cage était installée au fond du bâtiment, entourée de tonneaux de toutes sortes. Il s’en approcha et vit que le cadenas qui verrouillait la cage avait été scié.

- Adieu, sale rat ! cria une voix derrière lui.

Il voulut se retourner, mais une force l’en empêchait. Alors qu’il entendait le cliquetis de la porte de la cale qui se barrait, un énorme et gluant tentacule vint se glisser à trois centimètres de son visage. Deux bras gigantesque le retenaient à la paroi de la cage. Alors, dans la pénombre, il vit le corps visqueux de son assaillant. C’était un énorme calmar tacheté. Ou plutôt un Bloups géant, comme il n’en existait que sur cette île. Il essaya de se défaire de son étreinte, mais en vain. Puis, il mordit fortement dans le tentacule qui lui serrait la gorge. Une coulée de sang mauve s’en échappa et le monstre, blessé, lâcha le policier. Mario se leva avec peine et tout en crachant le sang de la bête, il se dirigea vers la porte. Le Bloups rampait maintenant vers lui. L’homme essaya tant bien que mal d’ouvrir la porte, puis il chargea son pistolet. Il tira trois coups de feu sur la poignée et l’embrasure céda. À peine sortit de la cale qu’il reçut un coup de pied en pleine gueule, ce qui le fit trébucher dans les escaliers. En se massant le dos, Mario sauta au cou de son agresseur. Au moment où il allait découvrir l’identité du criminel, quelqu’un lui donna un coup derrière la tête. Mario perdit connaissance.

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