lundi 13 août 2007

Chapitre 10 : Le message

Koopek se tournait les pouces, pendant que Mario essayait de se calmer avec un Démineur. La mort d’Albert DiPianto les avait profondément troublé, tout comme la cinquantaine d’autres policiers qui travaillait là. Albert avait été un patron exemplaire, mais aussi un ami fidèle. Maintenant, le Pianta était mort et les officiers faisaient tout pour se changer les idées. Le lendemain, un nouveau chef devait être nommé.

Après avoir perdu quatre parties d’affilées, Mario lâcha son Démineur, se leva et alla chercher le seul indice qu’avait laissé l’explosion : un carton brûlé contenant un réveil à moitié détruit. Il lança à son coéquipier :

- Et si ces trois meurtres étaient tous reliés ?

- Que veux-tu dire ? répondit Koopek.

- Il y a peut-être un lien entre les meurtres de Papi Champi, Harik et Albert…

- Peut-être, mais ça change quoi ?

Soudain, un Noki entra dans la pièce, qui se trouvait être le bureau de Mario.

- Un détenu tiens à vous parler, dit-il. Armingo Kelson.

- Il est toujours ici ? se fâcha le gros moustachu. J’avais dis de le libérer !

Ils suivirent le Noki jusqu’à la cellule de Kelson.

- Tu veux me parler ? demanda Mario en ouvrant le verrou de la prison.

- Oui…

Il emmena le Koopa jusqu’à son bureau, où ils s’assirent autour d’un café.

- Voilà, commença Armingo, je crois que la bombe n’était pas destiné à tuer DiPianto…

- Elle était pour qui, alors ? rétorqua Koopek.

- Pour moi…

- Quoi ? s’exclama Mario.

- Ce matin, j’ai vu DiPianto s’avancé vers moi avec un colis. Il a collé son oreille dessus et est reparti tout de suite vers son cabinet en courant. Ensuite, ça a sauté !

- Mais qui est-ce qui voudrait bien te tuer ? demanda le détective, perplexe.

- J’en sais rien…

Un Para-Troopa s’engouffra par la fenêtre ouverte.

- Yo, Mario ! J’ai une lettre pour toi ! s’écria la tortue.

- Parakarry, c’est toi ?

- Ouais ! Eh, ça a changé depuis ce matin ! On dirais qu’y a eu une bombe…

- Exactement…

- C’est vrai ? Ben merde… C’est cool ! Bon, j’me barre.

Parakarry repartit par où il était entré. Mario ouvrit l’enveloppe et pris le petit bout de papier qui s’y trouvait. Il y était inscrit :

« 3-1 3-2 »

- Mais qu’est-ce que ça veux dire, murmura Koopek.

- Trois…, pensa Mario, à voix basse.

- Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ?

- Trois. Il y a quatre chiffres, mais le premier est « 3 », comme le nombre de meurtres, jusqu’à maintenant. Il faut aussi remplacé la mort d’Albert par celle d’Armingo, qui était originellement visé.

- Mais le « 2 » ? Et le « 1 » ?

- Hum…, réfléchit Mario. Les quatre chiffres sont divisés en deux groupes de deux. Le premier groupe représente peut-être les trois premiers meurtres et le deuxième représente ceux à venir… Mais alors, que veulent dire les autres chiffres ?

Koopek réfléchit quelques secondes, puis il s’écria :

- Mais oui !

- Quoi ? demandèrent Mario et Armingo en même temps.

- Regardez, dit-il en prenant une feuille de papier et en y écrivant les noms de Papi Champi, Harik et Armingo. Il y a un « K » dans Harik et dans Kelson, ça a peut-être un rapport…

- Et que fais-tu de Papi Champi ? répéta Mario, pas du tout convaincu de ce qu’avançait son ami. Il n’y a pas de « K » dans son nom…

- « Papi » n’est sûrement pas son prénom. Tu dois savoir son véritable nom, pas vrai ?

- Euh, je crois qu’il s’appelait Michaël Champi et on l’a surnommé « Papi » à cause de son âge.

- Attend, je vais vérifier, dit Koopek en s’asseyant devant l’ordinateur.

Le Koopa navigua un moment dans les archives, puis trouva enfin ce qu’il cherchait.

- Voilà, s’exclama-t-il. J’ai trouvé la fiche de Papi Champi et t’avais raison pour son nom, Mario, seulement…

- Seulement… ?

- Son nom s’écrit « Mikaël »…

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