mercredi 1 août 2007

Chapitre 22 : L’Air à l’Ouest

Mario regardait sa nouvelle clé fièrement. Trop absorbé par l’objet, il n’avait pas vu que l’eau continuait de se déverser et que le corps du Cheep-Cheep géant qui leur servait d’embarcation allait bientôt toucher le plafond. Armingo le gifla pour qu’il voie la merde dans laquelle ils baignaient. Alors, il se mit à ramer comme les autres. Après trente minutes, l’eau avait tout engouffrée et ils durent continuer en nageant rapidement vers la pièce circulaire qui menait à la plage. Heureusement, ils étaient à quelques mètres de là et ils purent retrouver la surface sans encombres.

- Adieu, Quartier Général…, gémit Alex. Adieu, Rita, Bobby, Felco, Zack, Rodd, Gary…

Puis, il se tourna vers Mario :

- Maintenant, au boulot, faut mettre une raclée à se connard ! Il faut venger tous ceux qui sont mort !

- Oui ! lança le policier. Et que ceux qui en ont marre de se faire mener par cet emmerdeur me suivent ! Nous allons butter celui qui a fait ces horreurs !

Le groupe hurla sa loyauté. Ils étaient près pour la bataille.

- Mais avant, nous devons trouver les deux autres clés ! J’irai avec Armingo et Alex, personne d’autre, compris ?

Sur ce, les trois amis se mirent en route vers l’Ouest, en hélicoptère, comme toujours. Ainsi, pendant plus de deux heures, Mario, Armingo et Alex volèrent vers Végésia, en essayant de savoir ce qui pourrait représenter l’air. Entre temps, ils s’arrêtèrent à Ilyumo. Subtilement, ils s’infiltrèrent dans le commissariat. Mario s’avança au comptoir de la secrétaire et ils demandèrent à voir Ozvald, le directeur. L’homme parut étonné de la présence de Mario.

- Vous voulez voir Koopek ?

- Nan, je veux voir le pape !

- Désolé, mais il n’y a personne du nom de Lepape, ici !

- T’es vraiment un con, toi ! Je suis pressé, va chercher mon ami !

- Je ne peux pas, il est sous haute détention…

Mario colla son pistolet sur la tempe d’Ozvald.

- Et te faire flinguer, ça te dit ?

- Euh…, sui… suivez-m… moi…, bégaya le pauvre homme, tout en sueur.

Ozvald conduit les trois amis vers la porte de derrière. En passant près de la secrétaire, Armingo prit son téléphone et le lança sur le mur, le brisant en mille morceaux. Il avait vu juste, elle s’en allait appeler la sécurité.

Ainsi, Koopek fut libéré. Le Koopa était au comble de la joie. Les quatre comparses s’installèrent dans l’hélicoptère et se dirigèrent vers les montagnes qu’ils apercevaient au loin. C’était le seul endroit susceptible de représenter l’Air. En trente minutes, ils furent au mont Uf.

L’engin s’envola jusqu’au sommet de la montagne et atterrit. Mario débarqua, suivit de ses amis. Autour de lui régnait désolation. Il n’y avait aucune végétation et des œufs éclôts jonchaient la montagne. Il y avait aussi une bonne centaine de squelettes d’animaux.

Soudain, un oiseau les survola. Ils se dépêchèrent de se réfugier dans l’hélicoptère et décollèrent.

- Je savais que c’était ici ! s’écria Mario.

- Mais merde ! hurla Koopek. C’est quoi cette bestiole !

- C’est le Psuranodon ! lança son ami.

- Et c’est quoi ça, un « Psuranodon » ?

- Bowser puissance dix milles !

- Raaaah ! T’aurais pas pu me laissé en prison ?

- Et pourquoi il nous attaque ? souffla Mario. Il était gentil, avant !

- X le manipule sûrement ! proposa Armingo.

Effectivement, le ptérodactyle avait les yeux rouges et un halo violet s’échappait de son corps. Le rapace fonça sur l’hélicoptère. Mario tenta de l’éviter, mais l’oiseau heurta violemment le cockpit. La vitre éclata sous le choc et Mario fut déstabilisé. Il perdit le contrôle de l’appareil et piqua du nez. Il essayait de voir devant lui, mais il avait reçu du verre dans les yeux. Il demanda à Koopek, qui était à son côté, de prendre les commandes. Alors, à quelques mètres du sol, la tortue redressa la machine et fit un superbe rase-mottes. Une fois de retour entre les nuages, Koopek chercha le Psuranodon, en vain. Armingo retira délicatement les morceaux de verre que Mario avait dans les yeux, puis ce dernier reprit la manœuvre de l’hélicoptère.

Soudain, le reptile volant arriva par derrière et agrippa l’une des pales de l’engin entre ses serres et la plia vers le bas. L’hélice, en continuant de tourner, se heurta contre la carrosserie de l’hélico. Les pales arrêtèrent net de tourner et l’engin tomba à pique. Il n’y avait qu’une seule chose à faire : redresser l’hélice. Koopek reprit les commandes de l’engin, bien que cela ne serve à rien, pendant que Mario sortait son corps par la porte de l’appareil. Il attrapa la pale coincée et essaya de la déplier. Rien n’y fit…


Les quatre comparses allaient bientôt s’écraser, lorsque la pale qui était bloquée se détacha de la machine. Au même moment, le Psuranodon attaqua l’hélicoptère. L’hélice qui restait recommença à pivoter d’un coup sec, ce qui trancha net la tête de la bête. Mario, Koopek, Armingo et Alex sautèrent sur le corps décapité du rapace et s’en servirent pour planer vers le Royaume Champignon. En effet, malgré la mort de l’oiseau, ses ailes étaient restées ouvertes, permettant ainsi de flotter longuement dans les airs.

Le voyage de retour se fit très rapidement et en moins d’une heure, ils atterrirent en plein centre-ville de Toad-Ville. Rapidement, la police encercla les lieux. Jean Cule était de retour.

- Tu as libéré ton copain la tortue ? persifla Jean.

- Ouais, ça te dérange ? vociféra Mario.

- Un peu, oui ! De toutes, façon, tu n’est qu’une merde !

- Et malheureusement, t’as marcher dans cette « merde »…

- Alors, je ferais mieux de l’enlever, n’est-ce pas ? dit-il en pointant son pistolet sur la tête de son adversaire.

Il tira. Armingo sauta devant son ami et fit ricocher la balle grâce à sa carapace.

Soudain, toutes les télévisions des vitrines de magasins montrèrent un bulletin spécial. En plein milieu du désert Sec-Sec, une immense tour avait surgit de nulle part. En fait, la forteresse avait jaillit de la terre et avait poussé comme un haricot magique.

- Hum, pensa Jean Cule, c’est l’heure d’y aller, je m’occuperai de vos cas plus tard, mon patron m’attend…

- Ton patron ? s’exclama Mario.

- Ouais, mon patron…, répondit-il avec un regard mauvais.

- Il est vraiment étrange…

- Bon, faut y aller aussi ! lança Armingo.

- Oui, dit Mario. Et merci, Armingo…

- Merci pour quoi ?

- Pour la balle…

- Ah, oui, ben… de rien !

- Il nous faut aussi cette clé ! souffla Mario. J’espère qu’elle n’était pas dans sa tête…

- Non, répondit Alex, mais attachée sur sa queue ! Tiens…

- Je me demande à quoi ces trois clés nous serviront… Bon, maintenant, Alex, appelle tous tes petits amis, moi je m’occupe des miens. On se retrouve aux ruines Sec-Sec.

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