dimanche 9 septembre 2007

Chapitre 2 : Mystère et archéologie

Le détective Mario se tournait les pouces sur son bureau. Albert DiPianto entra dans la pièce, un dossier à la main.

- On a le coupable ! dit-il joyeusement.

Mario se leva d’un bond.

- Il est où que je lui casse les dents ?

- Dans la salle d’interrogatoire.

Mario et son patron se dépêchèrent de se rendre à l’interrogatoire. Le frère Marto était assit, tête baissée. DiPianto tenait un sac de plastique contenant l’arme du crime : un marteau rouillé et taché de sang.

- C’est votre marteau M. Kelson ? demanda le Pianta.

- Oui…, répondit le Koopa en fermant vigoureusement les yeux.

- Comment expliquer-vous qu’il y ait du sang dessus ?

- Je ne sais pas… Je l’ai perdu il y a quelques jours au chantier archéologique.

- Alors vous faites des fouilles ? Où exactement ? questionna Mario.

- Dans le désert Sec-Sec…

- Je vais mener l’enquête M. DiPianto.

- À quoi bon ? On a le meurtrier !

- Peut-être pas, résonna t-il, M. Kelson n’a pas l’air coupable…

- Oh merci ! s’exclama ce dernier. Vous me croyez !

- Ah, ta gueule toi ! s’énerva Albert. Mario, Pianteone non plus n’avait pas l’air coupable, mais c’est le chef de la Mafia…

- Je sais, mais mon instinct me dit que ce n’est pas lui le fautif dans cette histoire…

- Un complot, alors ?

- Peut-être… Bon j’y vais…

* * *

Comme il n’était pas pratique de rouler en automobile dans le désert, Mario et Koopek durent louer deux Yoshis, un bleu et un jaune. Une fois débarqués au chantier, un vieil homme avec des cheveux ébouriffés et des lunettes rondes, vint les voir, aspirateur au bras.

- Professeur ? demanda Mario.

- Karl Tastroff pour vous servir, dit l’homme en faisant une révérence plutôt comique.

- Que faites-vous ici ?

- Je passe l’aspirateur, ça se voit pas ?

- Oui mais…

- Regardez, il y a du sable partout ! Ça va prendre des semaines à tout nettoyer !

- Mais on est dans un désert Prof…

- Ah oui, dans un désert… Elle est bien bonne ! Tu te crois malin, hein ?

Puis, il regarda autour de lui.

- C’est vrai que d’un certain angle, ça ressemble à un désert…

Mario leva les yeux au ciel et se dirigea vers une tente où se regroupaient les ouvriers. Il s’approcha d’un comptoir derrière lequel se trouvait un Bob-Omb barbu.

- Que puis-je faire pour vous ? demanda t-il, ne prenant même pas le temps de lever les yeux.

- Je voudrais des renseignements concernant un certain Armingo Kelson, dit Mario en montrant son badge.

- Désolé, rétorqua le vieux Bob-Omb en ne regardant toujours pas le policier, nous ne sommes pas autorisés à donné des renseignements sur nos ouvriers…

- Mais je suis de la police !

- Et où est votre badge ?

- Je viens de vous le montrer, imbécile !

- Écoutez monsieur, je pourrais appeler la police si vous m’insultez encore.

- C’est moi la police !

- Dans ce cas, présentez votre badge.

- Vous voulez que je vous arrête pour non-coopération avec la police ou quoi ?

- Vous n’êtes pas policier.

- Mais oui je le suis, bordel !

- Où est votre badge ?

- Ça y est, je suis furax ! hurla Mario en attrapant ses menottes. Les mains derrière le dos !

- Je n’ai pas de mains et de toutes façon, vous n’êtes pas poli…

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que Mario lui assénait une superbe droite. Tout en se massant le poignet, il ouvrit un tiroir où il trouva les dossiers qu’il cherchait.

- Juke, Karnill, Kebby… Ah ! Kelson.

Il lut son dossier à voix basse : Mari et père de deux enfants, diplôme en archéologie, vie tranquille en banlieue, pas de casier judiciaire…

- Ce n’est pas le coupable…

Soudain, une Goomba entra dans la tente. Mario la reconnu, c’était Goomélie.

- Mario ?

- Goomélie ?

- Pas le temps de poser des questions, on a trouvé un sarcophage et plusieurs squelettes de Koopas.

Les ouvriers parurent tout à coup intéressés. Mario ajusta sa veste et lança :

- Allons voir ça…

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